Saint-Jacques-d'Ambur

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Saint-Jacques-d'Ambur
Saint-Jacques-d'Ambur
La mairie.
Blason de Saint-Jacques-d'Ambur
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité CC Chavanon Combrailles et Volcans
Maire
Mandat
Éliane Gardon
2022-2026
Code postal 63230
Code commune 63363
Démographie
Population
municipale
286 hab. (2021 en augmentation de 5,15 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 54′ 13″ nord, 2° 46′ 38″ est
Altitude Min. 500 m
Max. 793 m
Superficie 20,40 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Ours
Législatives 2e circonscription du Puy-de-Dôme
Localisation
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Saint-Jacques-d'Ambur
Liens
Site web https://mairiedesaintjacquesdambur.e-monsite.com/

Saint-Jacques-d'Ambur est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Jacques-d'Ambur est située dans la région des Combrailles, à dix minutes de l'autoroute A89, à 35 minutes à l'ouest de Clermont-Ferrand et à 35 minutes de Riom. La commune se trouve à proximité de la retenue du lac des Fades-Besserve, une retenue d'eau de 450 hectares. La plage de la Chazotte se trouve à 3 km du bourg ; elle est équipée d'une plage à pente douce, 14 chalets et un snack-bar en bordure d'eau.

La butte d'Ambur, d'une altitude de 746 mètres, est un plateau volcanique basaltique de 50 hectares où se trouvent les ruines du château d'Ambur.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Les Ancizes-Comps, Chapdes-Beaufort, La Goutelle, Miremont et Montfermy.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 951 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gelles », sur la commune de Gelles à 15 km à vol d'oiseau[3], est de 9,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 026,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Jacques-d'Ambur est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,4 %), prairies (26,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), eaux continentales[Note 3] (4,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

La commune est composée de nombreux hameaux : La Barre, La Chazotte, Banlaud, Cornet, Martinèche, Andan, La Pèche.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 238, alors qu'il était de 223 en 2013 et de 211 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 55,8 % étaient des résidences principales, 27 % des résidences secondaires et 17,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 89,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,9 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Jacques-d'Ambur en 2018 en comparaison avec celle du Puy-de-Dôme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (27 %) supérieure à celle du département (10,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,7 % en 2013), contre 61,5 % pour le Puy-de-Dôme et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Saint-Jacques-d'Ambur en 2018.
Typologie Saint-Jacques-d'Ambur[I 1] Puy-de-Dôme[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 55,8 79,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 27 10,1 9,7
Logements vacants (en %) 17,3 10,4 8,2

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Jacques-d'Ambur est membre de la communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans[13], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pontaumur. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[14]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes Pontgibaud Sioule et Volcans[15].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[13]. Avant , elle faisait partie du canton de Pontgibaud[16].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Ours pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[13], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[16].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Saint-Jacques-d'Ambur, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[17] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[18].

Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les quinze candidats en lice, onze sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 71,48 %[19].

Chronologie des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  mars 1983 Daniel Rochefort[20]    
mars 1983 mars 2008 René Grange[20]    
mars 2008 décembre 2012[21] Christian Vernadel[20]    
février 2013 2022 Gérard Tixeront[22],[23] SE Retraité[24]
septembre 2022[25] En cours
(au 16 décembre 2022)
Éliane Gardon   Technicienne

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].

En 2021, la commune comptait 286 habitants[Note 4], en augmentation de 5,15 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
610560707707650672652715683
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
653636651625652626611602570
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
571563515452439419434402397
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
389370343344315300296295282
2017 2021 - - - - - - -
276286-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Ruines du château d'Ambur.
  • Ruines du château d'Ambur.
  • Le GR 4 (océan Atlantique / Méditerranée) venant de Chapdes-Beaufort, traversant la commune de Saint-Jacques-d'Ambur en direction de Miremont.
  • Le PR La Chazotte / Ambur de 3 heures.
  • La plage, les chalets et le snack de la Chazotte (baignade surveillée l'été) situés à 3 km du bourg, au bord du lac des Fades-Besserve.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Divers[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Saint-Jacques-d'Ambur et Gelles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Gelles », sur la commune de Gelles - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Gelles », sur la commune de Gelles - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  13. a b et c « Commune de Saint-Jacques-d'Ambur (63363) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. « CC Chavanon Combrailles et Volcans (No SIREN : 200071215) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  15. « CC Pontgibaud Sioule et Volcans (No SIREN : 200023331) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  16. a et b « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
  17. Article L. 252 du Code électoral.
  18. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
  19. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  20. a b et c « Des vœux d’espoir malgré les incertitudes », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Annie Jouhannel a débuté sa carrière en 1974 et a servi sa commune sous la mandature de quatre maires : Daniel Rochefort (jusqu'en 1983), René Grange (1983-2008), Christian Vernadel (2008-2012) et Gérard Tixeront (2013 jusqu'à l'heure de la retraite) ».
  21. « Le nouveau maire sera élu samedi 16 février », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme (consulté le 28 septembre 2014).
  23. Réélu pour le mandat 2020-2026 : « Gérard Tixeront est pour un troisième mandat à la tête de Saint-Jacques-d'Ambur (Puy-de-Dôme) », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Gérard Tixeront a été réélu maire à l'unanimité »
  24. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 34 (édition du Puy-de-Dôme).
  25. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.